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L'homme et les réseaux sociaux.
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14 octobre 2009

Un risque pour la santé ?

     De nos jours, l’utilisation quotidienne d’Internet peut aller pour certains jusqu’à plus de 40heures par semaines soit un peu plus du temps passés au travail ou à l’école (35h par semaine environ). Comme les consoles vidéo, le temps passé sur l’écran peut créer des dépendances mais aussi des maladies physiques et mentales, des maux de têtes et de dos. Dés lors la consultation d’un spécialiste devient urgente et comme toute dépendance X, le médecin procède à une désintoxication qui se traduit par un traitement similaire aux accros à la drogue ou encore à l’alcool. A travers des « groupes d’étude », le patient apprendra à renouer de réelles amitiés.

«  La web-addiction »

Selon une étude du psychologue Dr Aric Sigman, membre de l’institut Britannique de Biologie, publiée dans la revue The Biologist du mois de février 2009, Facebook serait dangereux pour la santé. En étudie le comportement des gens face aux nouvelles technologies (jeux vidéos, Web, TV), il affirme que les réseaux sociaux réduisent les contacts personnels, ce qui pourraient altérer les différentes actions des gènes et ainsi bouleverser la réponse immunitaire, le taux d’hormones et la fonction des artères. De plus il affirme que parler en face à face et virtuellement ne procure pas les mêmes effets sur le corps. Les réseaux favorisent ainsi l’isolement.

En vingt ans, le nombre de contacts entre personnes a baissé de deux tiers, passant de six heures par jour en 1987 à deux en 2007. Pour le Dr Sigman, les nouvelles technologies sont le facteur le plus significatif de cet éloignement physique dans la société : « Dans ou hors de la maison, de plus en plus de personnes de tous âges se désengagent physiquement et socialement des autres parce qu’elles portent des oreillettes, envoient des SMS, vont sur des réseaux sociaux en ligne ou sont rivées à leur écran de téléphone portable. ». Le psychologue met en évidence le paradoxe d'un service Internet ayant pour but de former une communauté virtuelle, laquelle aurait pour conséquence indirecte un repli de l'internaute sur lui-même.

« Vrais ou faux amis ? »

     D’après une étude menée dans les années 90, les chercheurs on estimé que nous connaissons entre 300 et 3000 personnes dans la vie, nous avons actuellement sur Facebook environ 120 amis. Le sociologue Cameron Marlow de chez Facebook a tenté de savoir si les réseaux sociaux  permettent d’élargir la taille de son réseau personnel. Il a donc pour cela identifié 4 types de relations différentes :

  • notre réseau : l’ensemble des personnes qui ont accepté d’être notre  « ami »

  • ceux avec qui on a des communications réciproques soit les « amis » auxquels on répond et qui nous répondent dans cet ensemble de relation sociotechnique.

  • ceux avec qui il n’y a qu’une voie de communication : c’est-à-dire les « amis » où il n’y a qu’une des deux personnes qui communique, et jamais l’autre.

  • ceux avec qui il y a des relations soutenues c’est-à-dire ceux avec lesquels les échanges bidirectionnels sont soutenues et dont on regarde le profil « au moins 2 fois en 30 jours ».

D’après ces 4 catégories, Marlow déduit que si vous avez 150 amis, vous avez des relations soutenues avec 5 personnes (7 si vous êtes une femme), si vous avez 50 amis, vous avec des relations soutenues avec 3 personnes (4 si vous êtes une femme), si vous en avez 500 avec 10 (16 si vous êtes une femmes).

« Etre accro, c’est nocif.  »

     Facebook fait désormais partie intégrante de la vie des jeunes adolescents comme des adultes qui tout récemment se sont massivement inscrits sur ces réseaux sociaux. Ces sites permettent de connaître des gens sans même les voir juste en parcourant leurs pages, c’est pourquoi ils attirent tant. Cependant, il ne faut pas oublier que les sociétés de publicité veillent aussi ces pages.

L’étude menée par l’association GSM du Royaume-Uni, qui regroupe 750 opérateurs mobiles, démontre que les membres du réseau passent autant de temps sur Facebook sur leur téléphone mobile que sur leur ordinateur. A raison de 24 minutes par jour depuis leur téléphone contre 27.5 depuis leur PC. Ces chiffres permettent alors aux marques de portables et aux opérateurs d’établir des forfaits sur mesure incluant réseaux sociaux à accès illimité.

Les réseaux sociaux sont arrivés à point nommé dans la vie des internautes en quête de communication. Au début ce n’est qu’une affaire de curiosité qui pour certains débordent sur un réel attachement. Pourtant personne n’en a demandé autant, mais Facebook et les autres ont répondu en une seule et même plateforme à bien plus que les attentes de la population. La réussite de ces réseaux s’expliquent en quelques points : ils permettent de retrouver des anciens amis mais aussi d’élargir son réseau professionnel, tout en facilitant la communication. Cependant le comportement des internautes est surprenant, ils cherchent à s’affirmer, à montrer une facette d’eux même différente de ce qu’il en est, ils adhèrent à des groupes pour montrer leurs intérêts et personnalités. Les entreprises, elles, en profitent pour exposer à travers des pages FAN, leurs activités, ce qui attire énormément les demandeurs d’emploi. La dépendance devient dangereuse dés lors que l’utilisateur se complait dans ce monde virtuel et oublie de communiquer physiquement avec son entourage. Aux niveaux des entreprises, ce sont les rumeurs qui pourraient leurs porter préjudices.

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