Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

L'homme et les réseaux sociaux.

L'homme et les réseaux sociaux.
Publicité
Archives
14 octobre 2009

Edito

A titre informatif, il est bon de savoir que 66% des français âgés de plus de 12 ans disposaient d’un PC en 2007 contre 74% aujourd’hui voir 94% chez les adolescents selon une étude du Crédoc (Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie). L’usage d’Internet s’accru, on constate que 67% de la population ont une connexion Internet à domicile et que 48% s’y connecte quotidiennement.

Il est tout naturel qu’au fil des années se développent de nombreux sites ou applications permettant la communication c’est ainsi qu’en 2004 apparaît Facebook, réseau social. Ces derniers sont conçus majoritairement pour faciliter la communication avec ses connaissances, pour en rencontrer de nouvelles ou encore pour construire son réseau professionnel.

Le fonctionnement est très simple et est le même pour toutes les plateformes que cela soit Facebook, MySpace : on se crée un profil (informations personnelles, photos, centre d’intérêt..) et l’on invite ses « amis » à nous rejoindre. La majeur partie du temps l’on ne recherche pas de nouveaux amis mais plutôt des connaissances. On s’inscrit sur ces sites d’abord par curiosité, puis l’on recherche aussi à être amis avec tout le monde et à apprendre des choses que l’on ignorait. Mais avant tout l’internaute cherche à prouver aux autres sa réputation virtuelle, par exemple le fait d’avoir beaucoup d’amis ou de posts peut jouer sur son image sur la toile.

Facebook a changé du tout au tout le rapport de l’homme aux sites sociaux. Désormais il est beaucoup plus intéressé par ce que fait la voisine de sa copine de 5ème plus que pourquoi sa propre sœur rentre et claque la porte. Chaque information postée sur ces sites, même la plus insignifiante en soi devient un sujet de discussion. Cette intimité ambiante n’est pas nécessaire mais appréciée par l’homme. Cependant quelles sont les limites à ne pas dépasser ?

" Ceux avec qui on travaille, on fait du sport, ceux qu’on connaît bien, qu’on connaît peu, qu’on aimerait connaître mieux, ceux qui s’intéressent à nous, ceux qu’on intéresse, ceux qui nous font rires, ceux qui connaissent des trucs " Dominique Cardon, sociologue.

Publicité
Publicité
14 octobre 2009

Bibliographie

Livres :

FLICHY Patrice, QUERE Louis (eds), « Communiquer à l'ère des réseaux sociaux » in Réseaux : communication, technologie, société, Paris, Hermès science publique, Vol 18,n° 100,  2000, p589.

CARDON Dominique, JEANNE-PIERRER Valérie, LE CAM Florence, PELISSIER Nicolas, Les blogs, Paris , Hermès science publique, 2006, p286.

GERVAIS Jean-François, Web 2.0 : les internautes au pouvoir: blogs, réseaux sociaux, partages de vidéos, mashups..., Paris, Dunod, 2007 Volume II, p 216.

LEFEBVRE Alain, Les réseaux sociaux : de Facebook aux nouveaux intranets, la généralisation des réseaux sociaux, Paris , M21 [2éme ed] , 2008, p200.
*CARDON Dominique, Réseaux sociaux de l'internet

STEMART Nicolas, BONI Alexandre, Facebook et les autres réseaux sociaux, Paris, Micro Application, 2008, p234.

Note de lecture 1 : Qu'en est-il du respect de la vie privée ?

Hélène Puel, Facebook rend publiques certaines données privées de ses membres [en ligne], 2009. Consultée le 19 décembre 2009.  http://www.01net.com/editorial/509845/facebook-rend-publiques-certaines-donnees-privees-de-ses-membres/

Begal, Elèves punis sur Facebook : la FEL s'interroge [en ligne], 2009. Consultée le 19 décembre 2009. http://www.rtbf.be/info/eleves-sur-facebook-punis-immixtion-dans-la-vie-privee-fel-77799/

Hubert Guillaud, Le nouveau monde de l'intimité numérique [en ligne], 2008. Consultée le 19 décembre 2009. http://www.internetactu.net/2008/09/15/le-nouveau-monde-de-lintimite-numerique/

Jacques Froissant, Réseaux sociaux : ne mélanger pas le pro et le perso [en ligne], 2009. Consultée le 19/12/2009. http://pro.01net.com/editorial/508673/reseaux-sociaux-ne-melangez-pas-le-pro-et-le-perso/

Note de lecture 2 : Un risque pour la santé ?

Filou, Facebook et réseaux sociaux = web-addiction ? [en ligne], 2009. Consultée le 19/12/2009. http://www.web-libre.org/breves/facebook,10082.html/

Hubert Guillaud, Avons-nous de "vrais-amis" sur les sites sociaux [en ligne], 2009. Consultée le 19/12/2009. http://www.internetactu.net/2009/04/02/avons-nous-de-vrais-amis-sur-les-sites-sociaux/

Belga, Accros de Facebook : autant de temps sur GSM que sur PC [en ligne], 2009. Consultée le 19/12/2009 http://www.rtbf.be/info/societe/consommation/adeptes-de-facebook-y-passent-autant-de-temps-sur-mobile-que-sur-pc-80931/

Marketeuz, L'attachement aux réseaux sociaux : un bon ou un mauvais signe [en ligne], 2009. Consultée le 19/12/2009 http://www.marketeuz.com/article-l_attachement_aux_reseaux_sociaux_un_bon_ou_un_mauvais_signe_-47.htm 

14 octobre 2009

Qu'en est-il du respect de la vie privée ?

L'atout majeur de ces plateformes est la concentration d'information. A son inscription, le futur utilisateur est invité à donner le plus d’informations personnels sur lui-même ce qui permettrait par la suite aux autres membres de le retrouver.

« Nous avons modifié la façon dont vous pouvez contrôler les informations que vous publiez sur Facebook. Nous avons simplifié la page Confidentialité et ajouté la possibilité d'appliquer un paramètre de confidentialité à tout ce que vous publiez, de vos mises à jour de statut à vos photos. »

Voici ce qu’a pu lire chaque utilisateur de Facebook le 9 décembre dernier. En effet, le site change à nouveau les paramètres de confidentialité. A y regarder de plus prés l’on s’aperçoit que ces nouveaux paramètres dévoilent aux grands publics, moteurs de recherche compris, nom, prénom, photographie, ville de résidence…  Référencées par les moteurs de recherches, ces informations deviennent libres et à la porté des éditeurs d’applications tierces. La vigilance se doit être omniprésente car si l’utilisateur rend ses informations personnelles visibles par «  tout le monde », elles seront aussi visibles pour toujours car en dehors du site ont ne peux plus les contrôler. De plus l’interface suggère d’emblée de rendre toutes ces informations « visibles par tout le monde » ou par «  mes amis et leurs amis », deux opportunités qui ne tiennent pas compte du respect de la vie privée. Il faut donc croire que Facebook n’aide pas totalement les utilisateurs à privatiser leurs pages mais les encouragent même à les rendre de plus en plus publiques.

«  Nouveau Monde de l’intimité numérique » 

Le journaliste Clive Thompson, pour le New York Times détaille l’expression «  Nouveau Monde de l’intimité numérique ». On apprend alors qu’être au courant des moindres activités de nos amis à été définis par des chercheurs comme étant de la «  sensibilisation ambiante ». Les réseaux sociaux comme Facebook ou Twitter permettent de garder le contact avec le monde extérieur tout comme ci nos amis étaient toujours là, ce genre d’attitude s’assimile à l’envoi incessant de texto (ex. Création de forfait messages illimités). Les individus ressentent le besoin de toujours savoir ce que fait l’un ou l’autre, où il est à tel heure. Cette attitude rappelle aussi les politesses faites aux étrangers plutôt qu’aux membres de sa propre famille (frères, sœurs…), en effet aujourd’hui nous nous attardons plus à savoir ce qu’a fait A cet après-midi et pourquoi selon son statut Facebook elle est «  triste » qu’a savoir pourquoi la grande sœur de 22 ans rentre et claque la porte. 

«  On t’espionne »

Plusieurs articles du site RTBF (Radio-Television belge de la Communauté francophone) relate le manque de respect de la vie privée qu’engendre la plateforme Facebook. L’on apprend par exemple qu’un groupe de lycéens de Lièges s’est fait attribuer heures de retenues et travaux académiques disciplinaires pour avoir rejoins un groupe Facebook proclamant la démission d’une éducatrice de l’école. De plus, une jeune anglais a été condamné à 17ans de prison pour avoir tué un homme et avoir révélé sur Facebook «  envie de tuer kelk1 ». Bien que dans ce cas précis l’information était importante, cela prouve à nouveau que Facebook n’a rien de personnel, que les posts ne sont pas privés et peuvent être diffusés à l’insu de l’utilisateur.

« Comment ne pas confondre vie privée et vie professionnelle ? »

Pour finir, Jacques Froissant, expert reconnu du recrutement 2.0 et cofondateur du moteur de recherche d’offres d’emploi Moovement.fr, donne quelques conseils aux usagers pour qu’ils évitent de se faire piéger/de confondre privée et professionnel. Ainsi il suggère de limiter l’accès aux informations personnelles seulement aux amis proches, de privilégier les pages Fan de recrutement qui permettent par ailleurs d’obtenir des informations sur l’évolution de l’entreprise et d’avoir des conseils, de privilégier l’utilisation de site tels Viadeo ou Linkedln conçus pour se créer un réseau professionnel.

14 octobre 2009

Un risque pour la santé ?

     De nos jours, l’utilisation quotidienne d’Internet peut aller pour certains jusqu’à plus de 40heures par semaines soit un peu plus du temps passés au travail ou à l’école (35h par semaine environ). Comme les consoles vidéo, le temps passé sur l’écran peut créer des dépendances mais aussi des maladies physiques et mentales, des maux de têtes et de dos. Dés lors la consultation d’un spécialiste devient urgente et comme toute dépendance X, le médecin procède à une désintoxication qui se traduit par un traitement similaire aux accros à la drogue ou encore à l’alcool. A travers des « groupes d’étude », le patient apprendra à renouer de réelles amitiés.

«  La web-addiction »

Selon une étude du psychologue Dr Aric Sigman, membre de l’institut Britannique de Biologie, publiée dans la revue The Biologist du mois de février 2009, Facebook serait dangereux pour la santé. En étudie le comportement des gens face aux nouvelles technologies (jeux vidéos, Web, TV), il affirme que les réseaux sociaux réduisent les contacts personnels, ce qui pourraient altérer les différentes actions des gènes et ainsi bouleverser la réponse immunitaire, le taux d’hormones et la fonction des artères. De plus il affirme que parler en face à face et virtuellement ne procure pas les mêmes effets sur le corps. Les réseaux favorisent ainsi l’isolement.

En vingt ans, le nombre de contacts entre personnes a baissé de deux tiers, passant de six heures par jour en 1987 à deux en 2007. Pour le Dr Sigman, les nouvelles technologies sont le facteur le plus significatif de cet éloignement physique dans la société : « Dans ou hors de la maison, de plus en plus de personnes de tous âges se désengagent physiquement et socialement des autres parce qu’elles portent des oreillettes, envoient des SMS, vont sur des réseaux sociaux en ligne ou sont rivées à leur écran de téléphone portable. ». Le psychologue met en évidence le paradoxe d'un service Internet ayant pour but de former une communauté virtuelle, laquelle aurait pour conséquence indirecte un repli de l'internaute sur lui-même.

« Vrais ou faux amis ? »

     D’après une étude menée dans les années 90, les chercheurs on estimé que nous connaissons entre 300 et 3000 personnes dans la vie, nous avons actuellement sur Facebook environ 120 amis. Le sociologue Cameron Marlow de chez Facebook a tenté de savoir si les réseaux sociaux  permettent d’élargir la taille de son réseau personnel. Il a donc pour cela identifié 4 types de relations différentes :

  • notre réseau : l’ensemble des personnes qui ont accepté d’être notre  « ami »

  • ceux avec qui on a des communications réciproques soit les « amis » auxquels on répond et qui nous répondent dans cet ensemble de relation sociotechnique.

  • ceux avec qui il n’y a qu’une voie de communication : c’est-à-dire les « amis » où il n’y a qu’une des deux personnes qui communique, et jamais l’autre.

  • ceux avec qui il y a des relations soutenues c’est-à-dire ceux avec lesquels les échanges bidirectionnels sont soutenues et dont on regarde le profil « au moins 2 fois en 30 jours ».

D’après ces 4 catégories, Marlow déduit que si vous avez 150 amis, vous avez des relations soutenues avec 5 personnes (7 si vous êtes une femme), si vous avez 50 amis, vous avec des relations soutenues avec 3 personnes (4 si vous êtes une femme), si vous en avez 500 avec 10 (16 si vous êtes une femmes).

« Etre accro, c’est nocif.  »

     Facebook fait désormais partie intégrante de la vie des jeunes adolescents comme des adultes qui tout récemment se sont massivement inscrits sur ces réseaux sociaux. Ces sites permettent de connaître des gens sans même les voir juste en parcourant leurs pages, c’est pourquoi ils attirent tant. Cependant, il ne faut pas oublier que les sociétés de publicité veillent aussi ces pages.

L’étude menée par l’association GSM du Royaume-Uni, qui regroupe 750 opérateurs mobiles, démontre que les membres du réseau passent autant de temps sur Facebook sur leur téléphone mobile que sur leur ordinateur. A raison de 24 minutes par jour depuis leur téléphone contre 27.5 depuis leur PC. Ces chiffres permettent alors aux marques de portables et aux opérateurs d’établir des forfaits sur mesure incluant réseaux sociaux à accès illimité.

Les réseaux sociaux sont arrivés à point nommé dans la vie des internautes en quête de communication. Au début ce n’est qu’une affaire de curiosité qui pour certains débordent sur un réel attachement. Pourtant personne n’en a demandé autant, mais Facebook et les autres ont répondu en une seule et même plateforme à bien plus que les attentes de la population. La réussite de ces réseaux s’expliquent en quelques points : ils permettent de retrouver des anciens amis mais aussi d’élargir son réseau professionnel, tout en facilitant la communication. Cependant le comportement des internautes est surprenant, ils cherchent à s’affirmer, à montrer une facette d’eux même différente de ce qu’il en est, ils adhèrent à des groupes pour montrer leurs intérêts et personnalités. Les entreprises, elles, en profitent pour exposer à travers des pages FAN, leurs activités, ce qui attire énormément les demandeurs d’emploi. La dépendance devient dangereuse dés lors que l’utilisateur se complait dans ce monde virtuel et oublie de communiquer physiquement avec son entourage. Aux niveaux des entreprises, ce sont les rumeurs qui pourraient leurs porter préjudices.

14 octobre 2009

Espace de discussion

...

Publicité
Publicité
Publicité